Chercheuse de l’I3S à Sophia Antipolis, spécialisée dans l’Intelligence Artificielle, Serena Villata a été nommée membre du Conseil de l’Intelligence artificielle et du numérique. Cette instance nationale indépendante, rattachée à la ministre chargée de l'IA et du numérique, a pris la suite le 23 juillet dernier du Conseil national du numérique (CNNum). Serena Villata fait partie des 17 membres aux parcours divers, qui ont été retenus afin que le collège soit à la fois pluriel, ouvert et vivant. (Photo DR : Serena Villata).
Directrice de recherche au CNRS, Serena Villata est responsable de l’équipe-projet commune MARIANNE au Centre Inria d’Université Côte d’Azur. Ce programme est consacré au traitement automatique du langage (NLP) avec des enjeux qui touchent à la détection des discours haineux, à l’analyse politique ou à l’identification des fake news. Directrice scientifique adjointe du 3IA Côte d’Azur, l’institut interdisciplinaire de recherche et d’innovation sur l’IA, elle est lauréate du Prix de la Jeune chercheuse Inria – Académie des Sciences 2021. Sa nomination au sein de ce conseil stratégique vient reconnaître son expertise en IA et traitement du langage et met en valeur ses responsabilités à l’interface entre recherche académique et applications du numérique.
Cette instance est chargée notamment de conseiller le gouvernement, d’informer le débat public et d’accompagner les enjeux majeurs liés à l’IA et au numérique en France et en Europe. Parmi les responsabilités de Serena Villata, responsabilités qui s’inscrivent dans la mission globale du Conseil :
- Informer et conseiller les choix du Gouvernement en matière de numérique et d’intelligence artificielle.
- Éclairer le débat public sur les questions liées à l’IA et au numérique, en contribuant à la diffusion d’une information scientifique de qualité et à la pédagogie autour des défis sociétaux, économiques et éthiques posés par ces technologies.
- Contribuer à l’élaboration des positions de la France aux niveaux européen et international dans le domaine du numérique et de l’IA, notamment sur les aspects de régulation, d’innovation et d’éthique.
- Formuler des avis et recommandations indépendants au sein du Conseil sur toutes les thématiques relatives au développement du numérique et de l’intelligence artificielle, à leur impact sur la société, l’économie et les territoires.
