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Orus à Sophia  : un contrat avec l’ESA qui l’inscrit dans le NewSpace européen

Orus à Sophia : un contrat avec l’ESA qui l’inscrit dans le NewSpace européen

Dans la foulée de sa levée de fonds de 5 M€ mi juin, la startup sophipolitaine a été sélectionnée pour intégrer le programme Copernicus et a signé un contrat de 3 M€ avec l’Agence Spatiale Européenne (ESA). Orus, qui prépare une constellation de microsatellites pour l’observation de la Terre, confirme l’émergence d’un pôle NewSpace azuréen.

Une mise en orbite fulgurante pour la startup sophipolitaine Orus. Issue de Sophia Engineering et spécialisée dans l’imagerie spatiale hyperspectrale, elle avait réussi mi-juin une belle levée de fonds de 5 M€. Quelques jours après, fin juin, elle a pu franchir une seconde étape majeure dans son développement : sélectionnée en 2025 comme lauréate de catégorie 1 du programme Copernicus Contributing Missions (CCM), elle a signé un contrat de 3 M€ avec l’Agence Spatiale Européenne (ESA). (Photo DR : Laurent Escarat -2ème en partant de la gauche, lors de l'accord officialisé à Vienne au Living Planet Symposium 2025).

Cet accord, officialisé lors du Living Planet Symposium 2025 à Vienne, prévoit la fourniture de services de données hyperspectrales à haute résolution pour des usages prioritaires tels que la surveillance environnementale, l’application de la politique agricole commune et le suivi d’infrastructures critiques. En intégrant officiellement le programme Copernicus, Orus rejoint un cercle restreint de six nouvelles missions commerciales européennes, aux côtés de Marble Imaging (Allemagne), GEOSAT (Portugal), SatVu (Royaume-Uni), Aerospacelab (Belgique) et Unseenlabs (France). 

L’ESA met en avant cette stratégie d’ouverture aux acteurs du NewSpace afin de renforcer l’agilité et la compétitivité de l’Europe dans le domaine de l’observation de la Terre. Pour Orus, il s’agit d’une reconnaissance de son positionnement technologique unique et de sa capacité à contribuer à la souveraineté spatiale européenne. La jeune pousse sophipolitaine prépare ainsi le lancement d’une constellation de cinq microsatellites dédiés à l’observation hyperspectrale.

Leur mission : offrir une revisite quotidienne et une précision inégalée pour répondre à des besoins clés dans l’agriculture de précision, la gestion des ressources naturelles, la transition énergétique, la sécurité environnementale et alimentaire, ou encore la défense. Grâce à sa technologie propriétaire, combinant capteurs de nouvelle génération et intelligence artificielle, Orus ambitionne de “voir l’invisible” en révélant la composition chimique et physique des sols, végétaux, matériaux et masses d’eau depuis l’espace. Une technologie essentielle. Pour Laurent Escarrat, CEO et co-fondateur d’Orus, l’imagerie hyperspectrale spatiale représente une "capacité stratégique majeure" face aux enjeux climatiques, environnementaux et sociétaux du XXIe siècle.

En moins de deux ans seulement, Orus, créée en 2024 et accompagnée par l’Incubateur Provence Côte d’Azur, aura réussi ainsi à s'imposer comme l’un des acteurs les plus innovants du NewSpace européen, avec un pied bien ancré à Sophia Antipolis et dans l'écosystème sophipolitain. Avec ce contrat stratégique signé avec l’ESA et ses ambitions industrielles, la startup vient du même coup positionner la technopole comme un territoire clé du NewSpace européen.

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